Dorothée Défontaine
Dorothée (qui en fait écrit ces lignes à la 3ème personne... ) a bien du mal à se présenter, tant son parcours est diversifié et ses expériences touchent à tout.
Après s'être creusé la tête, elle comprend que le fil de ses pérégrinations artistiques pourraient tenir en une phrase : aller explorer l'intérieur de l'être, voir ce qui s'agite vraiment sous la peau.
(En fait elle aurait pu être chirurgienne aussi, mais les études étaient trop longues)
C'est ainsi qu'après un master en histoire de l'art, elle quitte son Nord natal et chéri et s'inscrit dans sa première école de théâtre professionnalisante : l'Atelier international de théâtre de Blanche Salant et Paul Weaver à Paris, méthode Stanislavski et tout ce qui s'en suit.
Pour ces raisons qu'elle n'identifie pas encore à l'époque : aller explorer ce qui fait qu'il y a de la vie chez les êtres humains : les émotions.
Après des tournages à Paris et dans sa région natale, après des doutes, une carrière éclair dans le monde de l'édition parisienne, un nouveau diplôme en art-thérapie (oui il faut préciser que Dorothée a eu le cœur qui a beaucoup balancé entre l'art pour l'art et l'art pour le social, pour sauver le monde quoi...) , Dorothée découvre le clown et la physicalité des émotions : révélation ! Merci Ira Seidenstein et ses apprentissages éclairants (genre flash de radar dans la nuit, l'amende en moins).
S'ensuivent la création de projets et l'intégration d'autres dans cet esprit clownesque.
Après la tête et le corps, vient naturellement le cœur et son conducteur le plus direct : la voix.
Dorothée découvre alors la joie de chanter le blues, le folk, le jazz , le folk et même la variété , tant qu'il y a des tripes dedans.
Et puis aussi le bonheur de goûter les mots et de raconter des histoires dans sa langue grâce à une chanson et d'aller à nouveau réveiller... quoi ? On vous le donne en mille : les émotions !
Voilà ça pourrait se résumer à ça : faire voir l'invisible, ce qui vit à l'intérieur et qui nous meut...
Ben dis, tout ça pour ça ! Oui mais c'est l'essentiel... C'est pour ça qu'elle fait ce (ces?) métier(s).
(Sinon elle écrit aussi des poèmes mais ça bon, ça sera pour une autre fois)